Les Rousigapotes n’ont pas fait le plein

Pas plus de vingt personnes, cela fait peu de spectateurs à la soirée théâtrale proposée par l’A.D.A.M, l’association des animations municipales.

C’est même beaucoup trop peu, selon les organisateurs qui ne dénombraient que cinq habitants de la commune, lors de la représentation de samedi soir donnée par les Rousigapotes.

La pièce de Jean-Paul Alègre « Histoires à lire debout » mettait en scène des livres et des personnages de littérature, humanisés, habitant dans une bibliothèque, mais menacés de destruction ou d’oubli.

 Les Rousigapotes, sous la direction de Marc Géraldy, ont néanmoins déployé tous leurs talents de comédiens un peu déjantés pour donner vie à ces objets qui se révoltent face au destin que leur réserve le grand « Autocrate » de la pensée unique.

Ce dictateur moderne assied son pouvoir à grands coups d’émissions télévisées vides de tout contenu réel, de programmes de téléréalité truqués, de tracts ou de messages populistes et forcément de censure des écrits qui ne le soutiendraient pas.

C’est aussi l’illustration du combat du livre voulant continuer à coexister avec les moyens de communication modernes, mais voulant surtout protéger la liberté de penser du lecteur.

Selon les organisateurs, il y avait peut-être ce soir là sur le petit écran, un programme plus accaparant que ce message d’alerte donné par l’auteur de la pièce, ce qui expliquerait une aussi faible participation.

Obélix lui même s'était déplacé pour aider le combat des livres.

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