dragon 34

L'état de l'épave de la moto témoigne de la violence du choc.

Un accident s’est produit dimanche 12 juillet vers 13h00 au niveau de l’intersection de la Croix Saint Roch à Saint-Sériès.

Descendant la D118 qui vient de Saint-Christol, un automobiliste a semble-t-il marqué l’arrêt au stop avant de repartir sans voir venir sur sa gauche une moto Aprilia de petite cylindrée qui se dirigeait vers Saturargues.

Le choc très violent s’est produit au niveau de la portière avant de la voiture et a occasionné d’assez graves blessures au jeune pilote âgé d’une vingtaine d’années, originaire de Marsillargues.

Les pompiers et le Samu de Lunel appelés sur place ont d’ailleurs dû faire appel à l’hélicoptère Dragon 34 de la sécurité civile pour évacuer le blessé qui était seul sur son engin.

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Jeudi, en fin d’après-midi, les habitants ont peut-être remarqué une certaine agitation dans le secteur de la Roque avec des va et vient d’hélicoptère à basse altitude au-dessus de la via ferrata.

Il s’agissait en fait d’un exercice commun d’entraînement pour un équipage de l’hélicoptère de la sécurité civile « Dragon 34 » et pour une dizaine de pompiers spécialisés du « Grimp » venus d’Ardèche et de l’Hérault.

Les « Grimp » (groupes de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux) sont des unités spécialisées dans les sauvetages impossibles à réaliser avec des moyens ordinaires de sapeurs pompiers locaux.

Que ce soit sous terre pour récupérer des spéléologues, en rappel le long de parois montagneuses escarpées ou en équilibre tout en haut d’un pylône, ces sauveteurs de l’extrême interviennent pour récupérer des victimes bloquées ou blessées dans des endroits particulièrement inhospitaliers.

L’objectif d’exercices comme celui-ci est de maintenir le plus possible une cohésion efficace entre toutes ces personnes qui ont la particularité d’être spécialistes dans un domaine bien précis, mais qui doivent ici avoir une confiance absolue dans leurs équipiers, qu’ils soient pilotes, treuillistes ou premiers de cordée.

Dans le cadre de ce sauvetage au bord du Vidourle, l’hélicoptère devait s’approcher au plus près de la paroi rocheuse de la Roque pour déposer par treuillage sur une très petite terrasse des secouristes au chevet d’un faux blessé. Il fallait ensuite venir récupérer ce blessé mis en condition et le faire remonter en duo avec une deuxième personne dans l’appareil.

Pour corser un peu l’opération pourtant déjà bien délicate, les exercices se sont déroulés à la nuit tombante et quelques treuillages ont même été réalisés dans le noir complet, à la lueur du projecteur de l’hélicoptère.

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