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Une réunion d'information pour faire le point sur la station d'épuration

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Les travaux ont repris sur le chantier de la station.

Lundi 23 novembre a eu lieu à Saint-Sériès une réunion publique d'information concernant l'avancée des travaux de la future station d'épuration commune avec Saturargues.

C'est devant une assemblée de près de 100 personnes venues des deux communes que le maire de Saint-Sériès, François Berna et les membres du Sivu (syndicat intercommunal à vocation unique de l'assainissement ) ont commenté les derniers rebondissements de ce que l'on pourrait nommer, si ce n'était pas aussi sérieux quant aux coûts engendrés et aux enjeux qui en découleront, le feuilleton de la construction de la future station. Actuellement, l'ancienne station en surcapacité permanente (du fait de l'augmentation de la population des 2 villages et de sa vétusté) provoque une pollution importante et inacceptable du Vidourle dans lequel se déverse ses eaux usées insuffisamment traitées.

Le maire et le président du Sivu, Henri Vigouroux, ont ainsi commenté un diaporama retraçant  de façon chronologique les différentes étapes, du début du projet au printemps 2002 jusqu'à aujourd'hui, date de reprise des travaux sur le chantier après un arrêt de plus d'une année.

Ils ont rappelé les raisons qui avaient amené à entreprendre la construction d'une nouvelle station ainsi que les critères du choix de l'emplacement sur cette butte légèrement surélevée par rapport aux terres inondables et à une distance minimum de 200 mètres de tout lieu habité.

Suite aux observations faites lors de la grande inondation de 2002 et d'après les relevés topographiques précis réalisés par les différents bureaux d'études mandatés, les membres du S.I.V.U savaient cet emplacement hors d'eau. Pourtant, officiellement,  le terrain était toujours considéré comme inondable par le Plan de Prévention des Risques d'Inondation (PPRI de 1998) même s'il ne faisait aucun doute que le nouveau  PPRI en cours d'élaboration à cette époque le déclarerait hors d'eau. 

 Différents écueils rencontrés par ce chantier en raison de son emplacement avaient provoqué son arrêt en septembre 2008 par décision du Tribunal suite à un procès intenté par des opposants à sa réalisation et alors que les travaux étaient déjà bien commencés.

Il aura fallu attendre l'élaboration du nouveau PPRI de 2009 qui classe bien cette zone comme étant non inondable pour que le Sivu puisse recommencer toute une procédure de demande de permis de construire. A nouveau sollicité, le Tribunal a, cette fois-ci, au vu du nouveau PPRI, donné une réponse favorable à la reprise des travaux de la station à cet endroit.

Au cours de cette réunion débat, les habitants ont pu interroger les personnes qui s'impliquent dans ce projet et obtenir des réponses aux questions qu'ils se posent, notamment concernant les coûts. Selon les membres du Sivu, les différents retards engendrés par les procédures puis par l'arrêt du chantier auront couté près de 109 000 euros, ce qui portera la facture totale de cette station à 1.200.000 euros.

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