Participation Citoyenne, un outil supplémentaire pour la sécurité

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Le capitaine Thil et le major Gal ont présenté le dispositif de "Participation Citoyenne".

Mercredi 24 janvier, une quarantaine de personnes ont répondu à l’invitation faite aux habitants de Saint-Sériès par la municipalité et la gendarmerie nationale pour assister à une réunion d’information sur le dispositif de « Participation citoyenne » à la sécurité qui doit se mettre en place au village.

Dans un premier temps, le capitaine Thil, qui commande la Brigade de Lunel ainsi que son adjoint, le major Gal, ont fait le point sur la situation actuelle et sur les divers problèmes d’insécurité rencontrés sur les treize communes du secteur, notamment au sujet des cambriolages, des vols par ruse et des dégradations aux biens.

Ils ont rappelé un certain nombre de conseils de bon sens et ont expliqué les principales techniques utilisées par les personnes mal intentionnées pour pénétrer dans les habitations, en insistant sur le fait que l’image que l’on se fait en général du malfaiteur, avec capuche et attitude suspecte, est souvent bien différente de la réalité. Ceux qui cambriolent peuvent aussi ressembler à une famille ordinaire en promenade avec enfant ou poussette pour passer inaperçus et les cambriolages de maisons se font plus souvent le jour que la nuit.

Ils ont ensuite fait une présentation du dispositif de « Participation citoyenne », formule différente des « Voisins vigilants » puisqu’elle est initiée par la gendarmerie. Ce dispositif a pour but principal d’être un outil supplémentaire à la sécurisation de l’environnement local en associant les habitants d’une commune ou d’un quartier à la protection de leurs biens.

Le but n’est surtout pas, pour les citoyens, de dénoncer qui ou quoi que ce soit et encore moins de faire de la surveillance à outrance, c’est simplement de savoir observer son environnement habituel avec bon sens et de faire remonter une information en composant le 17 quand on estime que quelque chose est inhabituel ou anormal par rapport à ce que l’on est habitué à voir.

Le dispositif permet également d’être référent, en s’inscrivant à la mairie ou à la gendarmerie. Les référents sont amenés à recevoir des renseignements pratiques et utiles sur des risques particuliers de la part de la gendarmerie et servent ensuite de relais pour une transmission de ces informations auprès des amis, voisins ou autres habitants, ceci par l’intermédiaire de listes de diffusion de mails qu’ils auront créées.

Après avoir répondu aux questions du public, le capitaine Thil a remercié l’assistance en répétant que le but n’était surtout pas de faire de la délation ou de créer des milices, mais que c’était avant tout de développer une entraide et un soutien aux personnes vulnérables, de renforcer un lien social entre les citoyens tout en combattant un certain individualisme néfaste à la vie en communauté.

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