De l’Ambassade de France aux USA à Saint-Sériès, en passant par Genève et Pékin, la carrière atypique d’un grand pâtissier.

François Jacques en pleine préparation dans sa biscuiterie.

En près de trente années de carrière, François Jacques n’a cessé de chercher à toujours procurer le plaisir sucré de la fin du repas dans le monde entier.

La pâtisserie, puisque c’est de cela dont il s’agit, il l’a d’abord étudié à l’école hôtelière d’Avignon avant d’intégrer les cuisines de multiples restaurants, lui permettant ainsi, au fil du temps, de peaufiner ses tours de main et d’accumuler ce savoir faire qui ne se transmet qu’à la porte du four des grands chefs.

Après avoir traversé l’Atlantique en 1989, il a fait partie de ces premiers chefs cuisiniers qui exportèrent notre art culinaire national sur tous les continents.

Mais la France le rattrape, même si loin, et il intègre pendant dix ans les cuisines de ce minuscule morceau de territoire tricolore aux USA qu’est l’Ambassade de France à Washington.

Inutile de préciser qu’à partir de ce moment là, ses douceurs sucrées devaient aller de pair avec la diplomatie omniprésente développée lors des repas proposés aux prestigieux invités.

Quittant les rangs de l’ambassade, il continue avec les grands noms et rejoint la maison Cartier avec ses prestigieux chocolats à Versoix en Suisse.

Mais le monde bouge, la Chine s’éveille, Sodexo s’invite au développement des nouvelles qualités de vie des habitants de l’Empire du Milieu. François Jacques y participe en intégrant les cuisines du géant finlandais Nokia à Pékin.

Revenu il y a quelques temps en Languedoc, il aspire alors à une vie moins trépidante. Il pose ses valises à Saint-Sériès et rachète une ancienne biscuiterie artisanale à cinq kilomètres de chez lui.

Il se consacre désormais aux plaisirs de nos palais à l’échelon local en produisant à l’ancienne des biscuits salés ou sucrés où le mot «Bio» na même pas besoin d’être cité.

Les ingrédients viennent d’endroits où seule la qualité compte, que ce soit les œufs du Pic Saint Loup, la farine du Languedoc, le sucre de canne Saint-Louis, le beurre de baratte ou le chocolat Weiss.

Le circuit de distribution de sa marque « Repaire des Cookies » est des plus simples, il vend sa production par internet, sur les marchés de Noël ou lors de fêtes locales. Il travaille également sur commande pour des comités d’entreprises et on peut aussi trouver sa spécialité du « téton de Sommières » dans quelques épiceries fines à Lunel, Nîmes et Sommières bien évidemment.

Site internet et commandes possibles sur : www.lerepairedescookies.com

      Tétons de Sommières et cookies en préparation au "Repaire des Cookies".

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